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Dans une annonce publiée sur un site spécialisé dans la vente d’armes à feu, le policier George Zimmerman a décrit son pistolet comme « l’arme utilisée pour se défendre et mettre fin à l’agression brutale de Trayvon Martin ».
Accusé de faire preuve de mauvais goût, l’ancien vigile a justifié son choix : « Je suis un Américain libre. Je peux faire ce que je veux avec ce que je possède ».
L’arme, un Kel-Tec PF-9 9 millimètres, devait être mise en vente au prix de 5 000 dollars. Plusieurs heures après, l’annonce a été supprimée et l’arme n’était plus disponible parmi celles mises aux enchères.
Le 26 février 2012, l’agent George Zimmerman faisait une ronde dans le quartier de Sanford en Floride (Etats-Unis) quand il a abattu Trayvon Martin, un adolescent noir de 17 ans qui n’était pas armé.
L’atmosphère est devenue tendue outre-Atlantique et s’était envenimée en 2013 après l’acquittement de George Zimmerman qui avait convaincu le jury. Ce dernier a retenu la légitime défense.
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