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« Le premier essai de bombe à hydrogène de la République a été mené avec succès à 10h00 le 6 janvier 2016, sur le fondement de la détermination stratégique du Parti des travailleurs au pouvoir », a annoncé un présentateur de la télévision officielle nord-coréenne.
« Avec le succès parfait de notre bombe H historique, nous rejoignons les rangs des États nucléaires avancés », a ajouté le présentateur, en précisant que l’engin testé était « miniaturisé ».
Cet essai a été ordonné personnellement par le leader nord-coréen Kim Jong-Un et est intervenu deux jours avant son anniversaire. Le mois dernier, le dirigeant nord-coréen avait laissé entendre lors d’une tournée d’inspection sur un site militaire que son pays avait mis au point une bombe à hydrogène, mais Washington avait mis en doute la véracité de ses propos.
Pyongyang a testé trois fois la bombe atomique A, qui utilise la fission nucléaire, en 2006, 2009 et 2013. Ces essais lui ont valu plusieurs volées de sanctions internationales. Une bombe à hydrogène utilise, elle, la fusion et produit une explosion beaucoup plus puissante.
« Ce dernier test, qui est le produit de notre technologie et de notre main-d’œuvre, confirme que les ressources technologiques que nous avons récemment développées sont bonnes et démontre scientifiquement l’impact de notre bombe H miniaturisée », a poursuivi, aujourd’hui, le présentateur.
Le Japon et la Corée du Sud inquiets.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a qualifié mercredi cet essai de « grave défi » aux efforts mondiaux de non prolifération nucléaire et de « sérieuse menace » contre le Japon. « L’essai nucléaire mené par la Corée du Nord est une sérieuse menace contre la sécurité de notre pays et nous ne pouvons absolument pas le tolérer. »
Le gouvernement sud-coréen a également condamné fortement l’essai de la Corée du Nord dans un communiqué lu à la télévision : « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour que le Nord paie le prix de cet essai nucléaire. »
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