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Pas sûr qu’il gagne son procès…

John Doe habite Las Vegas (Nevada, Etats-Unis) et comme d’autres garçons célibataires, il est inscrit sur Tinder. Récemment, il a fait la connaissance d’une femme, productrice à Hollywood, plus âgée que lui. Après avoir discuté sur l’application, principalement de sexe, tous les deux ont décidé de se rencontrer pour assouvir leurs envies mutuelles.

Seulement, au moment de passer à l’acte, les amants se rendent compte qu’ils n’ont pas de préservatifs… La conquête de John lui assure toutefois qu’il n’y a pas de problème car elle est stérile et ne peut donc pas tomber enceinte. Concernant les éventuelles maladies, elle lui certifie qu’elle est « clean ».

Le couple fait ses affaires et se revoit même peu de temps après dans un hôtel de Las Vegas pour remettre le couvert. Mais quelques jours plus tard, la productrice rappelle le jeune homme et lui révèle qu’elle a contracté un herpès vaginal. D’après elle, c’est son ancien mari qui lui aurait transmit 20 ans auparavant, sans qu’elle ne s’en rende compte…

Se sentant piégé et en colère, John a décidé d’attaquer en justice… Tinder ! Et non la femme qui l’a contaminé. Le jeune homme demande pas moins de 10 000 dollars de dommage et intérêts à l’application pour « la douleur et la souffrance » qu’il endure depuis cette révélation.

L’affaire n’a pas encore été jugée et mieux vaut ne pas trop s’avancer en disant que le garçon perdra. Aux Etats-Unis, les requêtes les plus folles obtiennent parfois gain de cause.