Ou quand les terroristes rajoutent des barreaux sur l’échelle de l’horreur.

Chez Daesh, on en est plus à ça près en matière de barbarie. Alors, un mois après les attentats de Paris, un « juge » de l’organisation terroriste vient d’émettre une fatwa (sorte de décret), qui autorise ses membres à exécuter les enfants atteints de trisomie ou de tout autre handicap.

Selon le groupe activiste Mosul Eye, qui tient une page Facebook rapportant les événements qui ont lieu à Mossoul, ville du nord de l’Irak, au moins 38 enfants âgés d’une semaine à trois mois ont été tués par injection létale ou étouffement, parce qu’ils présentaient des malformations…

Mosul Eye précise que ces mises à mort ont eu lieu dans des bastions tenus par Daesh en Syrie mais également à Mossoul. Les victimes de ces atrocités sont pour la plupart des enfants nés de l’union entre les combattants étrangers de l’EI et des femmes syriennes ou irakiennes. Le « juge » ayant autorisé ces actes serait un Saoudien, du nom d’Abu Said Aljazrawi.

Des pratiques qui rappellent celles des nazis lors de la seconde guerre mondiale : les enfants handicapés étaient exécutés car considérés comme « un fardeau pour l’État ». Au moins 5 000 individus de moins de 16 ans ont ainsi été tués sous le régime d’Adolf Hitler.