Faits divers France 2
Les agissements ont commencé en 2014 alors qu’Enzo (le prénom a été changé) était en CM2. Julie B, employée municipale qui surveille la cantine et s’occupe des animations après la classe, commence à draguer l’enfant et la limite est vite franchie…
Enzo décrit d’abord « des câlins aux toilettes », c’est déjà trop. Puis à la fin de l’année, alors que le jeune garçon entre en 6ème, l’assistante devient plus insistante : lorsqu’il rentre chez lui et passe devant son ancienne école, elle l’alpague pour lui « rouler des pelles ».
Des milliers de sextos !
Elle décide ensuite de lui donner un téléphone portable et de le harceler de SMS. Les messages sont explicites : « J’ai trop envie de toi », « J’ai grave envie de t’embrasser », « On pourra se toucher si tu veux », « J’ai froid sous la couette, viens me réchauffer », « T’as aimé ce que je t’ai fait ? Ça t’a excité ? ». Enzo en recevra des milliers, sans compter les photos érotiques.
C’est la mère de l’enfant qui arrête ces agissements en juin dernier, découvrant le portable confié à son fils par Julie B. Mais le mal était déjà fait : quelques jours avant, l’assistante avait fait venir Enzo chez elle où il aurait subi des actes de masturbation contre son gré, après avoir été déshabillé. Elle l’aurait également forcé à la caresser…
À la barre du tribunal, l’accusée a bien tenté d’attendrir les magistrats et de nier les faits mais tous les messages et photos envoyés l’ont trahie. Au final, pas de prison ferme mais de la mise à l’épreuve, l’inscription au fichier des délinquants sexuels, l’interdiction d’entrer en contact avec l’enfant et l’interdiction définitive d’exercer une profession en relation avec des mineurs.
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