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« Il n’aurait jamais dû voler ce jour là… » 

72 heures après le crash de l’Airbus A320 dans les Alpes-de-Haute-Provence, les révélations s’enchaînent.

Selon les enquêteurs allemands, qui ont perquisitionné la maison familiale ainsi que le domicile du copilote à l’origine du crash, Andreas Lubitz était en arrêt maladie le jour du vol. Des ordonnances déchirées et des antidépresseurs ont été découverts dans son appartement de Düsseldorf.

Dans un communiqué, le parquet fédéral allemand explique que le jeune homme de 28 ans a caché son arrêt de travail à son employeur. « Les certificats d’incapacité de travail déchirés étaient datés pour le jour des faits. Il a délibérément voulu cacher sa maladie à son employeur et à ses collègues de travail.  »

Le parquet allemand a ajouté que, pour l’heure, aucune lettre ou message relatifs à un suicide n’ont été retrouvés au moment de la perquisition des logements occupés par le pilote.

Il aurait souffert d’une grave dépression en 2009.

Comme le rapporte le tabloïd Bild, qui a pu consulter des documents de l’autorité allemande de supervision du transport aérien, Andreas Lubitz avait interrompu sa formation de pilote en 2009.

Pendant plusieurs mois, il aurait souffert de dépressions et de crises d’angoisse. Il était sous traitement médical et avait fait l’objet d’un suivi psychiatrique sur une durée totale de dix-huit mois avant de reprendre sa formation.