France 3
L’ex PDG de L’Oréal, Lindsay Owen-Jones, demande à la justice française de fermer une baraque à frites face à l’appartement qu’il poss��de à Val d’Isère. L’homme ne supporte plus les « nuisances olfactives ».
L’ancien patron, son épouse, ainsi que trois autres propriétaires qui possèdent des appartements au pied des pistes de ski, poursuivent la gérante de l’établissement La cabane, Valérie Maertens, pour « trouble anormal de voisinage ». Ils reprochent à ce snack de très importantes nuisances olfactives dues aux odeurs de cuisine et de friture qui remontent dans leurs appartements et sur leurs terrasses.
Mais ce n’est pas tout ! Selon eux, cette baraque à frites est également source de nuisances sonores et visuelles. Ils estiment que la vue remarquable et la tranquillité exceptionnelle de leurs logis est dénaturées par l’exploitation de cet établissement qui vend des frites, des hamburgers et des crêpes.
M. Owen-Jones et ses voisins réclament donc la fermeture de la friterie, sous peine de 500 euros par jour de retard. En cas de rejet de ces requêtes, ils exigent une expertise de la perte de valeur de leurs appartements résultant de ce trouble de voisinage. L’affaire doit être examinée mardi par le tribunal d’Albertville.
François Bern, l’avocat de la gérante du snack, s’insurge : C’est un procès de riches qui vivent dans la soie et le confort, ne respirent que des parfums et empêchent cette dame de vivre de son travail.
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