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Le rappeur et acteur français Didier Morville alias Joey Starr, âgé de 45 ans, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, suite à une soirée dans la discothèque Fiesta Club (ex-Millenium), à Boncelles.

La raison : rébellion, selon la police de Liège. Il se trouve depuis samedi matin à l’hôtel de Police, a-t-on appris au parquet de Liège.

C’est au café la Cour Saint-Jean, que Joey Starr a rencontré un problème avec le videur de l’établissement, qui lui demandait que plusieurs personnes enlèvent leurs casquettes.

Vers 6 heures du matin, le videur a interpellé une patrouille de la police de Liège pour dénoncer la scène. Les policiers ont alors demandé au groupe de sortir.

Joey Starr s’est énervé et a menacé les policiers. Il a expliqué qu’il était une « Star ».

L’un des policiers se sentant menacé, a fait appel à son collègue qui est intervenu pour ceinturer l’artiste.

Le rappeur, qui semblait ivre, a été emmené au poste de police.

En cellule, il a cogné à plusieurs reprises sa tête contre les barreaux, avant de finir par se calmer.

Pour rappel :

Le Palmarès judiciaire de Joey :

JoeyStarr a connu plusieurs démêlés judiciaires pour violences ou incitation à la violence.

• condamné à 6 mois de prison, dont 3 mois avec sursis, avec interdiction « d’exercer la profession de chanteur de variétés » pendant 6 mois, pour « propos outrageants » envers les forces de l’ordre

• Le 24 février 1999, JoeyStarr est condamné à 2 mois de prison ferme pour l’agression d’une hôtesse de l’air, à Montpellier.

• Le 16 juin 1999, il est condamné à 6 mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur son ex-compagne, à Bobigny^.

• En février 2000, il est condamné à verser une amende de 1 000 euros pour la détention d’un chien pitbull non stérilisé, Storm, qui avait tenté de dévorer le chien d’une passante à Saint-Ouen.

• En mai 2000, il est condamné à verser une amende de 12 000 francs pour avoir agressé un passant le 4 juin 1998.

• En 2002, il frappe violemment un singe devant des caméras, ce qui lui vaut une condamnation pour « mauvais traitement ».

• En 2003, il est condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir craché sur des gendarmes mobiles.

• En 2005, il est mis en examen pour « usurpation d’identité et faux et usage de faux » : il aurait fait payer à un homonyme demeurant à Nancy plusieurs infractions au code de la route commises avec un faux permis de conduire.

• En février 2009, il est condamné à 3 mois de prison ferme et 2 000 euros d’amende pour violences conjugales, à la suite d’une main courante déposée par son ex-compagne le 23 août 2008. Il avait été gardé à vue et placé sous contrôle judiciaire à cette occasion^..

• Le 12 juin 2009, il écope d’une peine de 2 ans de prison dont 6 mois ferme pour des violences volontaires à coups de hachoir portés sur une voiture lors d’une bagarre à Paris. Il est immédiatement placé sous mandat de dépôt.